Hier, un jeune adolescent a retrouvé un céleri dans son emballage fraîcheur de pesticides de la marque Naturicide. Il a immédiatement diffusé sa découverte sur les réseaux sociaux et a porté plainte auprès du fabricant.
L’affaire pourrait faire grand bruit. Déjà relayée par 60 millions de consommateurs, elle a fait l’objet de nombreuses réactions aussi bien de la part des consommateurs que des industriels. « Nous nous excusons pour cette découverte malheureuse et nous tâcherons qu’elle ne se reproduise plus à l’avenir », a réagi immédiatement le PDG du groupe Naturicide, Julien Ogéhem.
La victime, qui heureusement n’a pas consommé le céleri, s’interroge vivement sur les procédés de fabrication. « Je ne voulais que m’intoxiquer. Me proposer un produit sain contre mon gré est pour moi une véritable atteinte à mes droits fondamentaux », explique t-il.
La directrice de publication de 60 millions de Consommateurs, Agnès-Christine Tomas-Lacoste, n’est qu’à demi surprise : « On trouve encore de nos jours des produits naturels dans les aliments de base. Les consommateurs ont beau râler, porter plainte ou relayer l’info sur les réseaux sociaux, les grandes entreprises de l’agro-alimentaire ne semblent douter de rien « .
De son côté, l’UFC que Choisir a lancé un numéro vert pour signaler tout autre problème du même type et a dit qu’elle réfléchissait à la publication d’une liste fiable des produits 100% pesticides aptes à la consommation.
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