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Selon Gérard Mentort, tous les calculs de la Cour des comptes sont archi-faux

Gérard Mentort a dénoncé ce matin sur Twitter les incroyables erreurs de la Cour des comptes. Tous les ans, le rapport annuel de l’institution révèle des déficits abyssaux, des scandales honteux et des aberrations monumentales, qui culpabilisent le pays de sa mauvaise gestion. Mais Gérard, grand mathématicien amateur et expert bénévole en soutien scolaire aux Restos du Cœur, vient de prouver que tous les calculs sont faux : la cour ne quantifie pas l’utilité publique, un comble puisque l’utilité publique est l’objectif principal de la dépense publique.

A 10h, Didier Migaud, Premier président de la Cour des comptes, se défendait en arguant que les ordinateurs étaient incapables de quantifier ce genre de données. Mais, devant l’ampleur du scandale, à midi, il annonçait que les calculs seront désormais réalisés à la main pour intégrer des cœurs. Ainsi une vie sauvée grâce aux cours de natation dispensés aux scolaires dans une piscine municipale obligera à intégrer trois cœurs au bilan financier de ladite piscine. Un malade soigné dans un hôpital public déficitaire obligera à compter un cœur pour une crise hémorroïdaire et trois cœurs pour une greffe d’organe. En revanche, un automobiliste au comportement citoyen face à un radar automatique sera compté sans cœur (c’est juste un homme qui ne veut pas payer d’amende).

Reste à s’entendre sur le prix d’un cœur. Didier Migaud déclare que ça ne changera rien aux déficits publics puisqu’un cœur n’a pas de prix, tandis que la gauche pense qu’un cœur vaut tout l’or du monde et constitue une belle réserve d’argent pour toutes les administrations.

A 16h, Emmanuel Macron est intervenu pour dire sa crainte d’un emballement de la dépense publique. Des mélenchoniens infiltrés dans les ministères et autres conseils territoriaux, se croyant riches de tout l’or du monde, pourraient faire échouer la politique de réduction des déficits publics, chère aux partenaires européens pour qui un cœur n’a pas de prix. Il aurait commenté en citant peu ou prou Blaise Pascal : « Le cœur a ses raisons que la raison ne peut pas calculer », expression populaire chez les banquiers dont il aurait du mal à se défaire.

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