La surexcitation médiatique liée à l’interview de Læticia Hallyday publiée dans Le Point cache l’inquiétude grandissante des journalistes.
De Line Renaud au beau-frère de la cousine de Læticia, 85% des people français se sont déjà exprimés sur l’affaire. Seuls quelques stars des années 80 et quelques candidats d’émissions de télé-réalité tombés dans l’oubli n’ont pas encore donné leur avis. (À ce propos, si Franky Vincent et Loana nous lisent, on veut bien une interview).
Les médias le savent, la source sera bientôt tarie, ce qui se révèle d’autant plus problématique que le procès pourrait durer des années. Proactifs, ils ont décidé d’anticiper cette raréfaction. Les premiers à l’avoir prise à bras le corps sont Closer et BFM qui viennent de s’associer pour entamer une tournée mondiale de micro-trottoirs.
Une mobilisation internationale
L’équipe commune, partie lundi de Paris, est actuellement à Londres où elle a interviewé la chanteuse Adèle à sa sortie de chez le coiffeur. La star leur a déclaré : « I love him but I have no idea about the problem ». Le journaliste lui a alors expliqué en détail l’affaire, ce à quoi elle aurait répondu par un haussement d’épaule. Forts de cette révélation, Closer annonce une une fracassante et BFM prépare 15 éditions spéciales.
Demain à Dublin, Bono, le chanteur de U2, devrait à son tour livrer ses impressions en exclusivité pendant qu’il fera pisser son chien. Haussement d’épaule ou What the fuck, sa réaction est imprévisible.
Une fondation à but lucratif complètement désintéressée
Les autres médias ne sont pas en reste et devraient créer Les Médias du Cœur, une fondation à but lucratif qui tous les jours tiendra un stand sur internet pour recueillir des ragots destinés à nourrir les JT et les unes de nos kiosques. « Nous espérons que nos Enfoirés collecteront assez de soupe pour sauver nos pages people », a déclaré Jeff Ayipleuret, le président de cette nouvelle fondation.
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