Les Corréziens enfin reconnus comme une espèce protégée
A l’écart de la civilisation depuis des millénaires et en diminution constante, les Corréziens ont enfin obtenu le statut d’espèce protégée.
Depuis la nuit des temps, la Corrèze est un territoire oublié, qui tente vainement d’exister au chevet de l’Auvergne. Les habitants, oubliés, vivent péniblement d’une activité agricole rudimentaire, basée sur la cueillette des noix et la cuisson du foin. La seconde activité du territoire, la découpe de bois, reste basique et ne suffit pas à faire vivre les foyers, coupés de toute technologie. En déclin, la population a fini par être déclarée espèce protégée par l’Etat, avec l’appuie de la WWF et de l’UNESCO.
Une équipe de rugby en ruines
Véritable emblème de cette descente aux enfers, l’équipe du C.A Brive Corrèze peine désormais à s’accrocher à la ProD2. L’équipe, jadis, tentait de vaincre l’ASM, elle est aujourd’hui condamnée à gagner des matchs contre Oyonnax ou Valence-Romans. L’effectif est souvent recruté dans les derniers hameaux isolés, où l’on boit chaque soir pour survivre au froid.
Egletons mérite d’exister
Désormais protégés, les Corréziens espèrent que des mesures seront prises pour qu’ils subsistent dans ce vaste monde. « Brive, Ussel, Tulle, ou même Egletons méritent d’exister », lâche un local. « Ici c’est le néant, mais on s’y attache, et tant qu’on sera là, on espère que l’on pourra continuer à faire vivre ce grand vide, quitte à ce que les Auvergnats continuent à se foutre de notre gueule », conclut-il, avant de rajouter « Les habitants des Combrailles ou du Cantal devraient être solidaires. C’est juste qu’il est de plus en plus difficile d’en trouver ».