Cantal : Où trouver les bons coins où se cachent les habitants ?
Très difficilement observables, et invisibles l’hiver, les habitants du Cantal peuvent être dénichés avec beaucoup de patience. Voici nos astuces.
En automne, beaucoup de touristes et promeneurs imprudents s’aventurent dans les hautes terres du Cantal. C’est souvent la dernière saison pour trouver des habitants, une population rarissime, souvent cachée en forêt ou dans des montagnes abruptes. Seules quelques personnes en découvrent chaque année. Voici nos conseils pour espérer en observer avant l’arrivée de l’hiver.
Peaux de bêtes et jumelles
Le cantalou reste un spécimen sauvage et craintif. Il se terre généralement dans des lieux ombragés, humides, dissimulés par de la roche ou des feuillages. Nous conseillons de vous armer de patience, et de vous rendre dans les espaces les plus inaccessibles possibles. Il faut également marcher doucement, et s’équiper de jumelles, car il est difficile de voir un cantalien de près. Celui-ci se confond parfois avec le paysage, vêtu de peaux de bêtes et armé d’une fourche. En cas de découverte soudaine, si vous vous retrouvez nez à nez, nous vous conseillons de courir, même si au fond le Cantalien est accueillant. Il pourrait vous confondre avec du fromage ou une bouteille de gentiane et s’en prendre à vous.
Enfin, le Cantalien n’est pas comestible et ne se cultive pas. Il demeure un bien rare et exceptionnel, que l’on appréciera à simplement contempler, et à décrire, pour mieux entrer dans la légende…