Une jeune femme a cru pouvoir rouler sur l’A75 pendant des heures sans rencontrer un seul chantier ni aucun autre obstacle.
L’illusion était parfaite. La jeune femme roulait depuis des heures sur une route très peu encombrée, et surtout sans les moindres travaux. « C’était incroyable, la circulation était fluide, il faisait beau, la route était nickel et bien dégagée. J’allais à chaque fois à la vitesse maximale limitée sans jamais à avoir appuyer sur le frein », raconte encore émue Ludinette Pimpolle. Mais hélas, cela ne pouvait pas durer. Vers 6h30 du matin, Ludinette est réveillée par l’affreux tintement du radio-réveil. « C’était terrible, mon rêve s’est achevé là, dans mon lit. Ma désillusion était totale ».
Le cauchemar commence
Ludinette doit ensuite aller à son travail en prenant l’A75 de Clermont-Ferrand à Issoire. Elle mettra alors plus d’une heure trente. Au programme : deux nouveaux travaux, un accident, des poids lourds qui ralentissent la circulation et un radar dans les virages de Coudes. « C’est la routine », explique la conductrice, visiblement résignée. Qu’elle se rassure cependant. La DIRM a notamment promis qu’elle mettrait fin à tout projet de travaux d’ici la mort du soleil dans cinq milliards d’années.
