C’est une révolution pour le domaine de la médecine et aussi pour les réfractaires aux vaccins, car un compromis a été trouvé : le tout premier vaccin à base d’huiles essentielles est enfin arrivé.
Conçu par les étudiants en médecine pour réduire les coûts (ce qui comptera quand même pour leur examen semestriel), en partenariat avec leur camarade de placébologie, cette découverte n’attend plus qu’à être approuvé par l’Organisation Mondiale de la Santé. « Ça n’a presque rien coûté à fabriquer et ça va rapporter un paquet ! », s’enthousiasme Philibert-Gaston Krougru, l’enseignant chargé de ce projet. « Parce que les antivax sont un marché potentiel conséquent et en constante augmentation depuis le lancement de la pandémie. Certains ont bien compris que vivre dans un monde sans vaccin était risqué et s’y sont finalement mis, mais il y a encore des résistants. Et c’est ceux-là qu’il faut convertir ».
Des composants faits pour séduire.
A l’intérieur des seringues, on trouve tout ce qui plaît à cette clientèle : des huiles essentielles de lavande, de marjolaine et de Saint-Nectaire, ainsi que billes homéopathique. Du moins sur l’étiquette. « Ah oui parce qu’en vrai, ces matières premières coûtent un bras à fabriquer, ç’aurait pas été amortissable. Alors on a botté en touche », continue M. Krougru. « Du coup en vrai, en guise d’huile, c’est de la palme coupée avec de l’eau et du sucre. Et pour l’efficacité… bah ça sera pareil que pour l’homéopathie, hein. Et ça sera vendu 50€ l’injection. Et y aura probablement des rappels tous les trois mois, on a des actionnaires à engraisser ».
Voilà qui permettra d’enrayer une fois pour toute les prochaines vagues.
