J-M. Blanquer accuse la bête du Gévaudan d’avoir dévoré le serveur des plateformes pédagogiques et d’être responsable des bugs à distance
Le ministre de l’Education Nationale a accusé ce matin publiquement la bête du Gévaudan d’avoir dévoré le serveur central des plateformes pédagogiques et d’être responsable des bugs à distance dans les cours en distanciel.
Visiblement serein et sans sourciller, J-M. Blanquer a annoncé ce matin que la bête du Gévaudan était responsable de la série de pannes et défaillances informatiques qui ont touché tous les cours en distanciel hier. « Cette bête doit être arrêtée. On doit lui faire recracher le serveur qu’elle a avalé afin que tout soit remis en ordre », a-t-il assuré, avant d’ajouter : « De toute façon le présentiel était bien mieux. Il n’y a aucune contamination à l’école ! » Assailli par les journalistes puis par un rassemblement d’enseignants furieux, le ministre s’est ensuite enfui en direction de son cabinet d’où il n’est pas ressorti depuis.
Info ou Intox ?
Si statistiquement une déclaration sur deux de J-M. Blanquer est un mensonge (sachant que la seconde est une erreur d’interprétation des chiffres), rien ne permet cette fois-ci de se moquer avec certitude du ministre de l’éducation. En effet, la bête du Gévaudan sévirait toujours, et pas seulement Auvergne et en Occitanie. Dédé, chasseur de sangliers et de cyclistes, nous éclaire : « La bête est capable de couvrir de longues distances. Elle a peut-être fait un détour par Paris puis s’est cachée dans une forêt du Cantal ». La déclaration de J-M. Blanquer prête donc à réflexion. Ce dernier a annoncé qu’il assurerait un suivi de l’enquête sur son compte twitter et sur sa chaîne officielle, BFMTV. En cas de validation de son accusation, le ministre pourrait voir sa côte de popularité rebondir de 20 points et atteindre les -15%.