En plein mois d’août, nombreuses sont encore les personnes qui n’ont rien à faire de leur temps et notamment de leurs vacances. En plein désarroi, celles-ci lisent même nos articles.
« Je crois que je n’avais jamais autant sombré. D’habitude, je pars en voyage, mais cette année, rien. Je lis donc le journal La Mentable », nous confie Michelinette Shotgun, de Sauxillanges. Comme elle, des milliers de vacanciers s’ennuient et s’effondrent moralement, jusqu’au point de nous lire.
Symptôme d’une société démystifiée
La lecture du journal La Mentable en plein d’août pose un véritable questionnement sociologique. « Autrefois, les gens qui déprimaient prenaient de l’alcool et de la drogue. Maintenant ils lisent un journal parodique auvergnat. C’est le signe d’une vraie déchéance », explique l’écrivain et philosophe Vincent Descombres.
Drogue addictive
La lecture du journal La Mentable agirait comme une drogue. « J’étais désespérée, j’avais perdu tout repère. Et je me suis mis à lire La Mentable, alors que je savais que c’était pourri », raconte René, 87 ans et habitant à Saint-Eloy-les-Mines. Depuis, René ne peut plus se passer du journal, et perd chaque jour plusieurs milliers de neurones.
A ce rythme, l’Auvergne pourrait perdre les capacités cognitives de la moitié de ces habitants. A moins que l’Etat ne réagisse et lance une campagne de mobilisation pour les articles lamentables ?