La Communauté d’agglo de Brive détruit la Corrèze à l’arme nucléaire. Deux morts dont deux noix
Le vice-président de la communauté d’agglomération de Brive, Christian Pradayrol, refusait depuis des mois que la prochaine zone d’activité Ussac-Donzenac soit vendue à des promoteurs privés. Afin d’éviter un tel désastre, il a donc rasé le département à l’arme nucléaire.
« Il fallait arrêter les conneries. Jamais des promoteurs privés n’auront cette Z.A, jamais. Maintenant il n’en reste plus rien. Ils peuvent toujours aller me chercher », lance Christian Pradayrol, triomphant, et entouré de déchets radioactifs. Après une danse de la victoire et avoir tiré la langue, il est reparti à bord de son bombardier en direction d’un champ où il a l’intention de survivre en mangeant du Millassou, de la mique et du petit salé.
Peu de changements dans le quotidien
L’apocalypse nucléaire a peu changé le territoire. Seules deux victimes ont été recensées (deux noix de Corrèze). Les arbres avaient déjà été abattus sous l’impulsion du président du département Pascal Coste. Quant aux maisons, elles sont restées vides, comme depuis des années. Les rares habitants, trouvés au détour d’une caverne ou d’un refuge sous un champ abandonné, ont avoué ne constater que peu de changement par rapport au quotidien. « C’est toujours bien tranquille. Si la bombe n’a pas détruit notre Quiquinoix, moi, ca me va », a résumé Jeannette Bruton, une native d’Egletons, une ancienne commune sinistrée.