Deux passagers Cantaliens ont été aperçus du train de nuit Aurillac-Paris, d’ordinaire totalement vide. Une première.
Deux passagers Cantaliens ont pris le train de nuit à Aurillac en destination de Paris. Une première étonnante, dans un train où d’ordinaire personne ne monte. Malgré le retard habituel de trois jours, le véhicule est bien arrivé et les voyageurs ont débarqué heureux, acclamé par les journalistes et une foule de curieux. « On a tenté cette aventure. Chez nous, tout le monde a peur de ce grand engin en fer qui fait du bruit. Personne ne connait cette technologie. On a bravé le danger et on est partis », se félicite Henriette Gruton, auprès de son époux, le second passager. Désormais à Paris, une grande ville avec des habitants, les Cantalous s’avouent un peu perdus et espèrent vite rentrer chez eux pour profiter du calme.
Le lancement d’une nouvel ère ?
L’annonce de ce départ a fait grand bruit dans le Cantal. « D’ordinaire, quand je pars loin, à 20-30km, je prends la diligence », explique Jeannette Bazouquah, résidente à Naucelles. Pour Edmond Graton, cette aventure est sensationnelle. « Ils sont forts. Ils ont osé prendre cette machine des enfers et ils sont arrivés vivants, je les félicite ». Les Cantalous ont probablement libéré le désir d’aventure des locaux, qui pourraient désormais venir plus nombreux sur la Capitale. Quant aux Parisiens, seront-ils eux désireux de partir à Aurillac ? « Mais il y a des terres en dehors de Paris ? », s’est offusqué en quai de Seine Jean-Charles Emile Edouard. Pas sûr que les voyages dans l’autre sens soient pour tout de suite.
