Clermont-FerrandSociété

Psychiatrie : un Clermontois se « contrecogne du sport » et du Saint-Nectaire.

Ferdinand-Alain est clermontois depuis neuf générations, a un poste haut placé dans l’administration et s’implique activement dans la collectivité. Seulement voilà, notre ami ne ressent pas le moindre intérêt pour l’ASM ou le Clermont-Foot.

« J’ai jamais rien compris à ces jeux là », explique l’intéressé. « Déjà à l’école, j’étais toujours le dernier choisi dans les équipes. Et je ne voyais pas l’utilité de courir après une baballe ou bien de se la passer. Alors à l’échelle internationale… »

Etrangement, Ferdinand-Alain semble bien vivre avec ce handicap. Il ne participe certes pas aux conversations orientées avec ses amis sur ce sujet, ne se grime pas en jaune et bleu ou rouge et noir, ne sait pas qui est le capitaine actuel de l’équipe du ballon ovale et ne comprend pas que la place de Jaude ait pu être balisé pour la retransmission en direct des matchs.

Un malaise qui déborde ailleurs

Mais le drame ne s’arrête pas là. « Le Saint-Nectaire ? Ah non, je ne suis pas un grand amateur. Un bon Comté du Jura, là oui ! Quant à la truffade, je trouve ça trop gras. Mais mettez-moi un waterzoï et on pourra parler. »

Un phénomène que les psychiatres n’arrivent pas (encore) à élucider.

Laisser une réponse