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Il vendait des gaperons en guise de Pass Sanitaire : deux ans de prison avec sursis

Un Clermontois de 27 ans a été condamné à deux ans de prison avec sursis pour un trafic de faux pass sanitaires qui s’avéraient être… des gaperons.

Depuis plusieurs jours, les personnes équipées de Saint-Nectaire se faisaient plus nombreuses à l’entrée des lieux collectifs tels que les bars, les restaurants ou les cinémas. Ils proposaient un gaperon en guise de Pass et tentaient ainsi d’entrer, pensant être dans la légalité. Bien sûr, l’entrée leur était refusée. La police a mené une longue enquête qui a permis de remonter à Augustin Fripon, l’auteur de ce trafic illégal. Inculpé, l’homme a été condamné à deux ans de prison avec sursis et 5000€ d’amende.

Un Pass trop odorant

Le trafic avait vite trouvé ses limites. En effet, ce pass différait beaucoup trop de QR codes ou des documents imprimés. Surtout, il sentait de plus en plus fort et était détectable à de fortes distances. « On voyait que les gens se mettaient à une distance de sécurité, donc on pensait que ce pass nous protégeait vraiment », tente de se justifier Annette Glouton, l’une des personnes qui avaient « acheté » ce pass.

Les nombreux gaperons ont été confisqués par la police, qui a déclaré devoir longuement les étudier durant les pauses déjeuner.

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