Cancel culture : Des écologistes radicaux et l’association Sauvons les loups déboulonnent la statue de la bête du Gévaudan
Deux mouvements radicaux de Haute-Auvergne et de Lozère ont déboulonné la statue de la bête du Gévaudan à Marvejols (Lozère) ce matin.
On pensait que la bête du Gévaudan était intouchable, comme le symbole inoubliable d’une légende populaire qui constitue aujourd’hui le patrimoine immatériel du sud Auvergne et de la Lozère. Pourtant, deux mouvements radicaux, le collectif Ecologie Punitive et l’assocation Sauvons les Loups, ont décidé de briser le tabou qui trônait depuis trop longtemps sur l’ombre du célèbre prédateur. « La bête du Gévaudan doit être réhabilitée, elle ne doit pas être déconsidérée, traitée comme un animal de foire que l’on représente vulgairement dans une statue en fer ou en bois. Il faut mettre fin au diktat de l’homme sur l’animal », clame Joseph, membre du collectif, tout en arborant un drapeau « Free Gévaudan ».
Reconstruire l’identité de la créature
Pour les écologistes et l’association, il faut reconstruire l’intégralité de l’identité de la créature, en repartant de zéro. Exit donc toutes les représentations artistiques, les musées, les ouvrages, qui sont bons pour être brûlés. L’association va même plus loin. Son président, Gaspard Flution, nous éclaire : « Nous ne pouvons tolérer que la bête du Gévaudan soit considérée comme féroce. C’est probablement un loup, qui a été et a toujours été, qui a droit de vie en ces terres. On ne peut plus le trainer dans la boue ainsi, en l’assimilant à un monstre. Derrière tout cela se cache une vraie propagande contre la réintroduction du loup ».
Le mouvement devrait d’ailleurs continuer à agir. La prochaine cible : le Musée Fantastique de la Bête du Gévaudan, à Saugues, qui pourrait bien finir brûlé…