L’Etat condamne les « crucifixions bon enfant » de Parisiens en Haute-Loire et verbalise les auteurs
L’Etat a décidé de mettre fin aux crucifixions régulières de Parisiens, une pratique altiligérienne de plus en plus décriée.
50€ d’amende. C’est désormais l’amende qu’il faudra payer pour tout Parisien crucifié sur la voie publique. « Il faut arrêter cette pratique antique qui n’a plus guère de sens aujourd’hui », a rappelé le premier ministre Jean Castex. Les habitants de Haute-Loire sont bien sûr les premiers visés. Peu connus pour le sens de l’accueil et surtout des habitants de la Capitale, ils crucifiaient quotidiennement des Parisiens, le tout dans une ambiance bon enfant, avec de la musique, et où les enfants étaient invités.
Regarder le bon côté de la vie
Les Altiligériens ne comprennent pas une telle décision. Pierre Ponce-Pilate, natif de Brioude, est dans l’incompréhension et veut tempérer cette pratique : « Peu de Parisiens sont réellement cloués à une croix (ndlr : seulement une dizaine cette année). Ils sont généralement attachés trois ou quatre jours, exposés au soleil et les rares survivants sont autorisés à partir ». Pour Jacqueline Muchmuche, « il faut regarder le bon côté de la vie, après tout, ce n’est qu’un divertissement ». Hélas, ces arguments ne devraient pas être entendus. Les premières verbalisations sont tombées. La Haute-Loire possédait enfin un caractère festif, il n’aura que trop peu duré.