Couvre-feu : rien ne change à Issoire
Le couvre-feu décrété entre 21h et 6h ne semble pas avoir impacté la ville d’Issoire, où la population est habituée à l’absence d’activités.
Depuis cette nuit minuit, le couvre-feu est instauré dans le Puy-de-Dôme et la Haute-Loire. Si le changement a été perceptible, notamment dans des villes comme Clermont-Ferrand, rien ne semble avoir changé dans des cités comme Issoire, Brassac-les-Mines ou Brioude. A Issoire, où il ne se passe absolument rien depuis sa création (hormis la chute d’un grêlon en juillet 2019), les habitants ne semblent donc pas trop souffrir du couvre-feu.
« Je m’emmerde et lis La Montagne »
Les divers témoignages recueillis permettent de constater que tout le monde a continué de rester chez soi. « Je m’emmerde et lis La Montagne », nous confie Albertin Loupion, 83 ans. Sa femme, Rennette, regarde par la fenêtre : « Il n’y a personne qui passe, ca ne change pas de d’ordinaire », avoue-t-elle, quelque peu désabusée. A la tour de l’horloge, qui accueille généralement une dizaine de touristes par an, on ne semble pas non plus être inquiété par le couvre-feu. « Nous ouvrons de toute façon de 14h à 15h, cela n’a aucun impact pour nous », raconte Vincent Trudon, stagiaire et responsable actuel de la structure.
Les bars perdent cinq clients
Reste donc à s’inquiéter des quelques rares rares bars de la commune. Mais leurs propriétaires reconnaissent que l’impact du couvre-feu et des restrictions sévères d’ouverture est moindre : « On enregistrait cinq-six clients à l’année, donc, oui, on perd de l’argent, mais ça se compte sur les doigts d’une main », témoigne Andretta Miratouin, gérante du café « le long déclin ».
Un seul cas covid
Seuls motifs de grogne chez les habitants : les raison du couvre-feu et de la fermeture des bars interpellent. En effet, la ville ne compte qu’un seul cas de covid : Mirza, un teckel de trois ans, actuellement en réanimation à la clinique vétérinaire, et qui devrait se rétablir dans une semaine.