Réouverture des lieux de culte : les bars seront-ils inclus ?
Dès la fin du Ramadan et du jeudi de l’Ascension, les lieux de culte vont pouvoir rouvrir tout en appliquant les gestes barrières et les distanciations sociales. Néanmoins, les bars n’ont toujours pas été pris en compte, au grand dam de leurs adorateurs qui sont venus protester dans les rues.
« On a soif ! », « la prière du soir avant tout ! » ou même « vidons les verres, pas les troquets » peut-on lire sur les banderoles de manifestants partout en France. Ces derniers, qui se font appeler les Beuvrons Assumés, font partie de l’association des piliers de comptoirs. Leur porte-parole, Hugo-François Pochard, clame: « Si un effort est fait pour les religions monothéistes, d’accord, mais n’oublions pas les autres, celles qui vénèrent des centaines de dieux différents, les vins, bières, spiritueux et autres joyeusetés. Où est la laïcité étrangement ? »
Bars clandestins
Le 2 juin si tout va bien, les débits de boissons devraient pouvoir à nouveau accueillir leurs habitués. Mais c’est encore trop loin pour les Beuvrons Assumés. « Je comprends que tout ne puisse pas rouvrir d’un coup, ajoute M. Pochard, mais les restaurateurs également sont sur le pied de guerre, la situation n’est plus tenable pour ces établissements. Si ça continue, on va en revenir aux bars clandestins. A méditer… »
Divination de l’alcool
Les paroles de M. Pochard seraient déjà dépassées. D’après certaines rumeurs, de nombreuses caves secrètes accueilleraient déjà des assoiffés, et des rituels sacrés rendraient hommage à des fûts de bière pression. Le début d’une nouvelle secte qui compterait chaque jour davantage d’adorateurs…