Confinement : « Finalement c’était facile de tenir », par Jean-Eudes dans sa résidence de 7500 m²
Le confinement a été difficile pour beaucoup de Français. Ce dimanche est le dernier jour de souffrance. Cependant, pour certains, à l’instar de Jean-Eudes, ce confinement n’a été qu’une broutille.
« J’ai su facilement tromper l’ennui. Lundi, je me rendais à salle de Paume ou au tennis, mardi je jouais aux jeux d’argent, mercredi je faisais de l’équitation, etc. Je ne comprends toujours pas pourquoi le bas peuple passe son temps à se plaindre ». Exemplaire, Jean-Eudes n’est jamais sorti de chez lui et s’est contenté comme un grand des victuailles apportées par le service de maison. Son précepteur à domicile s’est aussi dévoué pour rester dans le domaine le temps du confinement afin d’offrir au brave garçon les enseignements nécessaires.
Des moments difficiles malgré tout
Jean-Eudes concède que tout n’a pas a été toujours facile. « Parfois, après une longue promenade de deux heures dans mes jardins, je trouvais le temps long. » Le pauvre jeune homme est même allé jusqu’à aider ses domestiques à faire la cuisine. « J’ai notamment découvert comment l’on pouvait faire cuire du riz. J’ai trouvé cela follement amusant », explique-t-il. Avec un brin d’émotion, Jean-Eudes raconte également le jour où le faible réseau l’a coupé d’un appel avec Jean-Charles-Emile-Edouard. « Heureusement, on a pu s’appeler cinq minutes plus tard, mais quelle peur ! »
Bonne nouvelle pour le châtelain, il devrait revoir tous ses amis des autres résidences proches dès demain. Un banquet modeste avec 150 couverts est même prévu.