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La Poste accepte de sacrifier une centaine de facteurs pour livrer La Montagne tous les jours

Il y a quelques jours, La Montagne protestait vivement contre la décision de la poste de livrer son journal seulement trois à quatre jours durant la semaine. Elle rappelait qu’une telle décision rompait l’accès à l’information, notamment dans les territoires fragiles (Rappelons que la moyenne d’âge d’un lecteur de La Montagne est de 81,2 ans). La Poste, blessée, a donc vivement réagi et est revenue sur sa décision. 

« Il faut considérer de nouveau les arguments de La Montagne. Nous avons reçu plusieurs articles incendiaires et des milliers de signatures dans une pétition, nous allons donc faire un pas en avant », a précisé Philippe Wah,l le responsable de la Poste hier. Après avoir une première fois cédée, la poste a accepté de distribuer La Montagne quatre jours dans la semaine au lieu de trois. Mais après encore d’autres plaintes, elle a fini par craquer et livrera désormais le précieux journal d’informations tous les jours.

Mort pour un article sur un atelier coloriage d’œufs de pâques

Ainsi, une centaine de facteurs supplémentaires ont été déployés pour livrer La Montagne sur toute l’Auvergne (à l’exception de la Haute-Loire). « Ils vont tous y rester, mais c’est une mission de service public et nous comprenons un tel sacrifice », explique Michel Habouzit, président du conseil d’administration de La Montagne. Déjà des premiers décès ont été enregistrés : Gaston Chaudière, 57 ans, aurait contracté le Covid19 près d’Ambert, en livrant un journal dont les articles étaient pourtant essentiels : notamment l’un sur un atelier coloriage d’œufs de pâques ou un second sur une action de solidarité à Murat où les habitants jouaient de la flûte aux fenêtres. Un « sacrifice » utile qui saura dans le futur être reconnu par les milliers de seniors, fidèles lecteurs du journal.

3 commentaires

  1. Pourriture de journaleux ! Déjà payez La Poste réellement par rapport à l’acheminement de la presse et après vous pourrez exiger des choses !

  2. Faire passer des lecteurs de journaux inutiles en mettant la vie de ses employés en danger sans aucun remord il n’y a pas d’adjectifs assez puissants pour décrire les dirigeants de la Poste qui ont cédé à l’appel du fric, messieurs vous êtes à la hauteur de la Macronie, vous êtes à vomir.

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