Au resto avec… Olivier Bianchi
C’est Au petit creux, rue de la Dalle, que nous retrouvons le maire sortant et candidat à sa réélection, M. Olivier Bianchi. Comme M. Brenas et M. Faidy, il se prête à son tour à une interview.
La Mentable : Bonjour M. Bianchi, en première question, qu’allez-vous faire de plus ou de mieux si vous êtes réélu par rapport à ce mandat précédent ?
Olivier Bianchi (se nappant sa salade de gésiers de sauce au bleu) : Déjà, j’aimerais bien finir le stade et certainement en construire un autre derrière. C’est bien les stades, ça incite les équipes sportives à venir y jouer et ça attire du monde, donc des recettes. Et y aura aussi l’Hôtel-Dieu, à ne pas oublier. Si ça devait foirer, j’en construirai un autre.
LM : Que ferez-vous pour l’environnement ? De la végétalisation ?
OB (se préparant un sandwich avec une entrecôte-frites) : Je pensais délocaliser le Puy-de-Dôme et le remettre place de Jaude pour mettre un peu de verdure dans tout ce béton, mais il paraît que c’est pas réaliste. En deuxième plan, j’avais mettre un cygne supplémentaire au jardin Lecoq, c’est mignon aussi les cygnes.
LM : Quant à la sécurité, seriez-vous pour armer la police de proximité ?
OB (finissant un homard entier) : On est pas dans le Bronx, n’exagérons rien. Des médiateurs iront expliquer aux délinquants que s’ils ne sont pas sages et ne votent pas pour moi, ils seront envoyés dans l’Allier ou dans la Creuse, là où il ne s’y passe rien et où il n’y a personne à malmener.
LM : Que feriez-vous pour endiguer l’épidémie de Coronavirus sur la métropole ?
OB (ouvrant une bouteille de gnôle de verveine) : J’enverrai les malades au festival Vidéoformes. On verra si le virus résiste longtemps aux films des réalisateurs sous psychotropes.
LM : Et enfin, vous avez carte blanche pour parler aux clermontois.es.
OB (buvant une dernière pinte de bière) : N’oublions pas que je suis parmi les tous derniers socialistes encore en activité. Si je ne suis pas réélu, c’est l’extinction de l’espèce assurée. Et qu’est-ce que préfère les habitants ? Un maire-Macron ? Soyons réaliste, si vous venez voter, je vous offrirai un décalcomanie de Lionel Jospin de 2002.