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Les tomates bio vendues à 800€ le kilo en Grande Surface à Clermont sont-elles trop chères ?

Hier, le magazine UFC Que choisir a dénoncé les marges « exorbitantes » de la grande distribution sur les produits bio. Les grandes enseignes en Auvergne sont déjà montrées du doigt. Auchan, Carrefour et Leclerc sont notamment critiquées sur le net pour leur « tomates grappes bio » à 800€ le kilo. 

« L’important, c’est avant tout de manger sain », explique Micheline Grudindou, retraitée et millionnaire vivant à Chamalières. Pour elle, les 800€ de ses tomates se justifient. Mais un tel prix n’est pas au goût de tous les consommateurs. Pour Mathieu Fauché, étudiant, un tel prix est clairement « du foutage de gueule ». Les grandes enseignes qui vendent ces tomates réaliseraient, selon l’UFC Que Choisir, une marge de 799,50€ et ne laisseraient pratiquement rien aux récoltants. Une aberration que démantent les directeurs des supermarchés. « Si ces tomates sont chères, c’est que nous les payons très cher et qu’elles murissent grâce à un soleil exceptionnel, rare et bio », détaille savamment le PDG d’Auchan Vianney Mulliez.

Nectarines bio à 172€ le kilo

D’autres produits bio des supermarchés semblent aussi inaccessibles au plus grand nombre. Avec des nectarines à 172€ ou encore des poivrons à 230€ l’unité, Leclerc la Pardieu et le Carrefour de Jaude semblent prendre des marges un peu élevées. Leurs directeurs, surpris dans leur piscine personnelle en haut du toit de leur supermarché et en train de boire un cocktail, ont dénoncé des « fumisteries » venues du magazine de consommateurs. Assurément, l’UFC aurait fortement exagéré ses propos et accentué les marges réelles des supermarchés, qui en réalité tirait déjà les prix vers le plus bas tout en rémunérant au mieux les agriculteurs. Espérons que les clients ne tomberont pas dans le panneau.

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