Balkany reconnait avoir une résidence secondaire à Brassac-les-Mines
Alors que s’ouvrait le deuxième procès de Patrick Balkany, maire de Lavallois-Perret, ce dernier, accablé par les juges, a fini par reconnaitre qu’il possédait une demeure non déclarée à Brassac-Les-Mines.
L’aveu de l’accusé a fait grand bruit en Auvergne. « Décidément, M. Balkany s’est autorisé un luxe que peu de gens de Brassac peuvent se permettre », a déclaré le maire de la commune, Yves-Serge Croze.En effet, cette riche villa est la seule du territoire à posséder trois fenêtres et une vue champêtre dégagée de toute zone sinistrée. Cette révélation confirme encore que M. Balkany menait un train de vie démesuré, loin de la vie précaire des locaux et de leurs voisins altiligériens.
Des soirées jambon blanc
D’après les témoignages de Gaston Kuzkuzin, leur domestique de l’époque, les Balkany se permettaient même des soirées jambon blanc. « Il y avait parfois des endives », insiste le témoin, devant un public du tribunal médusé. Des dépenses extravagantes en cash étaient aussi courantes. « J’ai souvenir d’avoir vu Mme Balkany dépenser 1500 euros pour une visite des quais abandonnés de Brassac… Un vrai gâchis quand on sait que c’est normalement gratuit… »
Du sursis ?
Paradoxalement, cette villa cachée au fisc pourrait peut-être permettre aux Balkany d’échapper à la prison ferme. En effet, d’après le code pénal, une possession dans le secteur de Brassac est plutôt un facteur atténuant. La diffusion d’images de la villa a même profondément ému les jurés durant l’audience.
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