Élection clermontoise du meilleur costume d’Halloween
Qui dit 31 octobre dit la Samain pour les Celtes, mais aussi Halloween, cette fête commerciale surtout lancée par les américains pour surfer sur la tendance de la pop-culture horrifique en lien avec la Toussaint et la fête des morts. Clermont-Ferrand a particulièrement voulu honorer l’événement.
Comme chaque année, enfants et adultes se promènent costumés dans les rues de Clermont-Ferrand. Dans la soirée, les enfants sonnent aux portes habitants, quémandant des bonbons. Les adultes hantent les débits de boissons dans la nuit. Mais pour compléter l’événement, un concours du costume le plus effrayant a été lancé par les Halloweeneurs, une association d’amateurs du genre. Avec les catégories « enfants » et « adultes » et de nombreux lots à la clé, les participants pourront remporter un Saint-Nectaire, un segway ou encore un ticket de tramway déjà composté.
Bianchi déguisé façon Soupe Aux Choux
C’est donc M. Bianchi, le maire, lui-même déguisé en La Denrée, le personnage de la Soupe aux Choux, qui a présidé le jury composé de cinq personnes. Ont défilés devant eux diverses interprétations de zombies, fantômes, sorcières… Mais il y a eu des propositions plus insolites avec un participant déguisé en taxe d’habitation, un Bibendum momifié, un Alexandre Benalla armé, un Valéry Giscard d’Estaing plus décomposé que jamais.
Une défaite de l’ASM en horreur ultime
La palme a été décernée à un costume exceptionnel où chacun de ceux qui le regardèrent y virent leur propre interprétation de la peur. « C’est une défaite de l’ASM », nous déclare Albert. « C’est là la chose que je crains le plus, et qui se produit un peu trop souvent, hélas. », « On dirait les Combrailles profondes, là où la lumière ne peut plus passer », nous explique Antoinette. « C’est un migrant venu voler le travail, le chômage et le logement d’un français ! », ajoute une autre personne anonymisée aux idées arrêtées.
Le concours sera peut-être réitéré l’année prochaine, si les Clermontois n’en ont pas trop peur d’ici là.