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Découverte : On a testé le pays de Saint-Flour (Cantal)

Reportage avec des propos subjectifs et de mauvaise foi, mais toujours avec une fin heureuse !

Le Cantal nous a toujours fait rêver. Un territoire isolé mais vivant, en harmonie avec une nature entière et pleines de reliefs. Saint-Flour était le point de départ de notre découverte du Cantal, avant d’autres aventures dans ce département qui fait la fierté de l’Auvergne.

 

Notre entrée dans le département est majestueuse. Nous découvrons d’emblée toute la magnificence des paysages, la beauté des architectures et les toits de lauze. Saint-Flour, nous voici !

 

 

 

 

 

L’arrivée à Saint-Flour nous laisse un peu perplexe. Nous pensions trouver des bâtiments anciens remontant même au Moyen-Age. Il y  a juste ces toilettes publiques. Consolation, la place, en terre sèche et en herbe « Attila », qui ne repousse pas, a un charme certain.

 

 

 

 

Enfin  nous trouvons des vestiges de la cité sanfloraine. La trace d’un descendant de Giscard nous permet de dater la ville d’avant le néolithique.

 

 

 

 

Les moindres recoins de Saint-Flour sont à visiter. Évitez les belles tours de la cathédrale ou la maison du Consul datant du XVème siècle et privilégiez plutôt les espaces délaissés par les touristes. Cet authentique « toutounet » daterait par exemple de Charlemagne et aurait été béni deux cents ans plus tard par le pape Gerbert d’Aurillac.

 

 

 

 

Avant de quitter la cité, nous explorons les aménagements judicieux de la mairie qui a  laissé la voie libre à de grands artistes contemporains. Ceux-ci embellissent le devant des murailles par des œuvres déstructurant la temporalité au profit d’une introspection nihiliste de l’irréalité sociétale.

 

Nous quittons Saint-Flour pour le château et la cascade du Sailhant, un endroit superbe qui associe architecture médiévale et décor féérique. Nous tombons rapidement sous le charme.

 

 

 

 

Peu avant de nous rendre à la cascade des Veyrines, nous nous arrêtons à Allanche, un beau village, capitale du Cézallier. Si la bourgade tend à se vider après la fête des estives, elle garde toute l’année une activité dynamique (centres commerciaux, casinos, discothèques) qui pourraient presque faire penser à Las Vegas. On a heureusement évité le pire.

 

 

 

Aussitôt à la cascade des Veyrines, nous sommes attaqués. Des vaches salers féroces, dont certaines ayant tourné dans le film Jurassic World, tentent de voler notre goûter. Heureusement, après un semi battement de bras, elles s’éloignent. Nous avons eu chaud.

 

 

 

 

C’est déjà le moment de partir… Alors que nous sommes en plein Cézallier, une vache tente de nous retenir. Comme si elle nous disait « Attendez, ne partez pas ! Ne quittez pas le Cantal ! » Mais promis, nous reviendrons.

 

 

 

 

 

 

Comme souvent, nous repartons avec une sensation d’inachevé. Et si nous avions loupé quelque chose ? Si nous n’avions vu qu’une partie de ce que le Pays de Saint-Flour avait à nous proposer. Après une longue réflexion, nous regardons encore nos photos. Nous avons quelques clichés, sont-ils intéressants ? Nous les divulguons à nos lecteurs au cas où. Peut-être y verront-ils une facette du Cantal que nous n’avons pas remarquée…

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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