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A75 : cinq aoûtiens condamnés pour avoir fait des bras et des doigts d’honneur à des juillettistes

Les chassés-croisés entre juillettistes et aoûtiens s’opèrent depuis le début de la semaine non sans quelques troubles. Au-delà des embouteillages, des vacanciers ont du subir les insultes de ceux qui retournaient au travail et inversement.

À Issoire, on connaît bien le trafic sur l’A75. Pour Marion, journaliste La Montagne dans la commune puydômoise, les chassés-croisés sont un classique. « Il y a toujours quelques embouteillages, parfois quelques accrochages. On fait des reportages sur les aires d’autoroutes ou la retombée des voyageurs sur les commerces de la ville. Mais là, j’avoue, c’est la première fois que l’on traite un cas pareil. » Le cas dont parle la journaliste, ce sont les nouvelles affaires d’insultes et de gestes déplacés des juillettistes dégoûtés aux aoûtiens pressés de quitter leur travail ou d’aoûtiens moqueurs qui prennent un malin plaisir à écœurer les juillettistes.

Cinq aoûtiens condamnés pour « gestes grossiers et gratuits »

Afin d’éviter les débordements, la police a décidé de sévir. Ainsi, plusieurs touristes ont été arrêtés entre Montpeyroux et Issoire. Si la plupart ont écopé d’une simple amende, cinq ont été condamnés à plusieurs jours de travaux d’intérêt général à Saint Etienne-Sur-Usson. Il s’agissait d’aoûtiens provocateurs auteurs de bras et doigts d’honneur répétés à l’adresse de chaque voiture remontant vers le nord sur l’A75.

Des mesures préventives

Pour limiter les incidents, plusieurs communes envisagent de disposer une signalétique interdisant les bras d’honneur et les insultes. La Direction Interdépartementale des Routes, le gestionnaire de la méridienne, envisage également la mise en place de dos d’ânes fréquents, permettant de passer de 130km/h  à 30km/h dans les lignes droites afin de tempérer l’ardeur des aoûtiens. Les travaux pourraient cependant amener à des bouchons sur plus de 350km. De quoi continuer de faire râler les automobilistes…

 

 

©une photo du Gorafi de 2014 elle-même prise à un auteur inconnu mais libre de droit

 

 

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