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RANDO : on a testé la vallée de Chaudefour

Une randonnée testée par Terry Toirachié

Douzième volet d’une longue série : « récits de rando » avec des propos subjectifs et de mauvaise foi, mais toujours avec une fin heureuse !

La vallée de Chaudefour, à proximité de Chambon-sur-Lac est une des plus belles vallées d’Auvergne. Ses crêtes vous offriront de splendides panoramas sur des lacs de cratère, la station de Super Besse, le Mont Dore, des marmottes égarées et vous mèneront devant le Puy de Sancy, point culminant de la région. Son sommet accueille des masses de touristes fainéants ayant utilisé abusivement le téléphérique du Mont Dore. Tricheurs ! Avec des amis, on a tout fait à pieds !  Récit d’une randonnée de plus de six heures à faire et à refaire, ou pas !

 

Et c’est parti pour la vallée. Alors, elle est pas trop classe ma région ?

 

 

 

 

 

Jeu ! Sauras-tu retrouver le motard en train de faire pipi au col de la Croix-Morand ?

 

Le parking de la vallée de Chaudefour, juste à côté de la Maison du parc. Je retrouve avec joie mes chères poubelles !

 

 

 

 

 

Le grand sentier menant à la vallée est agréablement ombragé. Dans les bois, un panneau charismatique signale la présence d’ours sauvages et agressifs, mais pas de quoi nous faire reculer.

 

 

 

 

On nous avait indiqué une belle cascade sur la gauche du chemin. Mais tristesse, nous ne trouvons que cet artefact mystérieux.

 

 

 

 

 

La source d’eau ferrugineuse de Chaudefour ! Superbe ! Elle me fait un peu penser à un vestige de Pompeï, mais après tout, c’est aussi une région volcanique ici. Nous avons testé et approuvé l’eau riche en fer. Je suis prêt à jouer dans Robocop V, une version mutante et rouillée du super héros.

 

 

 

 

 

Nous arrivons dans la vallée. Ah ah ! Je vous ai débusqués, concepteurs du guide départemental Randonnez-vous !

 

Nous allons désormais faire tout le tour de la vallée en grimpant sur les crêtes et en faisant un petit détour au sommet du Sancy. L’arrivée aux premières éminences est somptueuse. Seules quelques édifications modernes viennent perturber la nature verdoyante. La vue est de toute beauté.

 

 

 

 

 

Nous pique-niquons à côté du Puy Ferrand (la pointe la plus visible, que l’on voit quand on arrive, et où tout le monde dit : « Oh, c’est le Puy de Sancy ! »). Encore une fois, nous bénéficions d’un superbe panorama. Dommage que la canette de Guinness, que j’ai moi même jetée, gâche le paysage (mais il fallait rajouter une touche irlandaise à cette flore montagnarde, sans que je sache réellement pourquoi).

 

 

 

En chemin : la nouvelle exposition du FRAC Auvergne : « Plénitude chanvrée, extrapolation indolente du néant dérivé ».

 

L’ascension vers le Sancy est de plus en plus épique. Nous passons au col de la Perdrix puis nous nous engouffrons derrière le Puy Ferrand, où se cachent monts et merveilles.

 

 

 

 

C’est quoi cette arnaque ? Je voulais monter le Sancy tranquille moi ! Tant pis, je me suis assis et ai provoqué un éboulement. Mais on n’est pas à une trentaine de touristes ensevelis près.

 

Comme toujours, la vue du sommet du Sancy (1886m) est incroyable. Regardez, on voit presque le Mont Blanc !

 

 

 

 

 

C’est déjà la moitié de la marche ! Nous allons désormais cheminer le long de la ligne de crête qui nous sépare du Mont Dore, où l’on ne fait que monter pour mieux redescendre et réciproquement. En attendant, profitons de la vue !

 

 

 

 

Le syndrome de l’interdit venu de la Loge des Gardes semble avoir frappé cette contrée, c’est au moins le dixième panneau que l’on croise (sauf que celui-ci est plus vintage, nous lui attribuons la note de 7/10). Quoi ? C’est utile pour ne pas détruire la biodiversité ? Si on s’arrête à ce genre de détail…

 

 

 

 

Le Puy de Cacadogne, sur la route du retour, porte bien son nom. On a déjà retrouvé le papier.

 

 

 

 

 

Attention, la route pour revenir au parking est parsemée d’énigmes :

Nous entrons dans la dernière phase de la randonnée, une descente dans une hêtraie magique et sombre. Des arbres prodigieux nous attendent.

 

 

 

 

Et nous voici de retour dans la vallée, la fin d’un cycle qu’il fallait immortaliser.

 

 

 

 

 

Il était probablement là depuis notre départ. À l’aller, nous ne l’avions pas remarqué mais je suppose que cet animal est capable de rester à cet endroit pendant plusieurs jours.

 

 

 

 

Comme toujours, nous repartons avec satisfaction de notre randonnée, non sans toutefois ressentir un léger manque. Avons-nous réellement proposé un résumé cohérent et objectif de cette longue marche? N’avons-nous pas négligé quelques points de vue ? Exceptionnellement, et car cette balade est plus longue que les autres, nous vous proposons un bonus de photos déclassées :

 

 

 

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