Auvergne

Le Comité Auvergnat des Frotteurs (CAF) critique le manque d’ambition du projet SMTC

Par notre envoyé spécial Bernard de la Volaillère et Léa Salami

L’abandon de la création d’une seconde ligne de tramway en faveur du réaménagement des lignes de bus B et C à un haut niveau de service n’a pas laissé indifférente la Fédération des Frotteurs Français (FFF).

Son Président, Jek Hiphtrau proteste : « C’est encore un coup dur pour la discipline. Le projet menace même l’existence du Comité Auvergnat des Frotteurs (CAF) ». Ces hommes, qui prennent plaisir à se frotter contre les femmes dans les lieux publics ou les transports en commun bondés, ne sont en effet pas aidés en Auvergne.

Clermont-Ferrand encore lésée

Les choix en matière de transport en commun dessinent dans ce domaine une France à plusieurs vitesses. Dans son rapport annuel, la FFF a déjà souligné que certaines régions étaient défavorisées en raison du manque d’infrastructures et qu’une véritable fracture était visible entre les zones urbanisées équipées  en métro et tramway et celles non pourvues, ainsi qu’entre zones urbanisées et zones semi-rurales.

Les frotteurs pourraient disparaître de la région.

Les frotteurs auvergnats, pour progresser dans leur pratique sont obligés de s’exporter dans les grandes villes, Paris, Lyon, Marseille…  « On assiste à une vraie fuite de talents et nous rencontrons de plus en plus de mal à intéresser les jeunes à la pratique », nous confie Jean Veuhenkor, Président du CAF. Il ajoute, désoeuvré : « Si ça continue, le frotteur auvergnat deviendra une espèce menacée et on risque de mettre la clef sous la porte ».

 

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