LAC D’AYDAT : Une vague happe un surfeur. Il s’en sort miraculeusement
Un surfeur australo-biarrot, ignorant les consignes de sécurité, a été balayé par une vague de 11cm sur le lac d’Aydat. Ses jours ne sont pas en danger.
« Le beau temps de ces derniers jours rend les gens complètement aveugles ! Cet homme a pris des risques inconsidérés ! Surfer à Aydat en avril est très risqué ! », explique le chargé de communication de l’office de tourisme Mond’Arverne, à Aydat. Pourtant, Mond’Arverne Tourisme, fusion des Offices des Cheires et de Gergovie Val d’Allier, avait placardé depuis l’an dernier plusieurs centaines de panneaux de prévention et interdit la location de planches avant le 1er juillet. Un surfeur a ignoré les menaces et s’est précipité hier vers 14h aux abords du lac.
Une vague soudaine
Le surfeur aurait d’abord tenté plusieurs Aérial , une figure consistant à décoller au-dessus de la vague, puis aurait profité du Offshore, un vent de terre qui tend à creuser et relever la vague pour tenter plusieurs Take off, une entrée en vague. Mais après plusieurs tentatives avortées, le surfeur se serait risqué plus au large et aurait soudainement été happé par une vague surgie de nulle part. Selon l’experte américaine du surf de lac, Trodvag Tulavag, cette situation était prévisible. « Les vagues de lac sont sournoises, les surfeurs ne les voient que rarement à cause de leur petite taille qui avoisine les 10cm, et quand ils les découvrent, il est déjà trop tard ». Le sportif aurait alors disparu de l’horizon avant qu’un touriste improvisé maître nageur vienne aussitôt à son secours.
Plus de peur que de mal
Son sauveteur et héros du jour , Gastontin, témoigne. « Le gars s’est mis à crier, il était au moins à quatre mètres de la plage. Je me suis tâté à y aller, je devais à ce moment tirer une boule (ndlr : l’homme faisait une pétanque avec ses amis). Puis finalement, je me suis jeté à l’eau, j’ai fais plusieurs pas, j’ai mouillé mes chevilles, j’ai eu vraiment peur ». Sauvé, le surfeur a mis plusieurs heures à se remettre. Égoutté sèchement par quatre riverains au dessus d’un sapin puis transporté aux urgences, l’homme, nommé Bruce, témoigne. Encore sous le choc, il demeure confus : « Je voulais faire un tube sur le nose en prenant l’outside parce que la swell était idéale. La vague a surgi, elle était fourbe et cruelle, elle voulait me tuer ». Le surfeur ensuite s’agite, comme victime de démence, puis se rendort paisiblement. Les médecins se veulent rassurants.
Même si ce fait n’a pas eu d’incidence grave, nous rappelons donc à nos lecteurs de suivre précautionneusement les consignes de sécurité des 203 panneaux placardés par l’office Mond’Arverne.
