Des chercheurs américains demandent l’asile climatique à la Bourboule
Les dossiers ont été déposés hier dans la journée à la préfecture du Puy-de-Dôme. Trois chercheurs américains qui travaillaient sur le réchauffement climatique veulent fuir la vague de froid qui sévit aux États-Unis. « On ne peut plus travailler sereinement, le climat américain est contre nous », explique l’un d’eux à notre envoyé spécial à New York.
Les trois hommes ont exploré toutes les possibilités et ont longuement hésité entre Bora-Bora et la Bourboule. Il semble que la station thermale auvergnate l’ait emporté grâce à ses nombreux commerces et au parc Fenestre. Mais elle ne sera pas la seule à offrir refuge à des scientifiques américains. La fuite des cerveaux pourrait aussi profiter également à des latitudes tropicales. Les chercheurs regretteraient les longues semaines passées à observer le réchauffement dans les glaces des pôles. « J’ai perdu les ¾ de mes doigts en carottant la glace. Tout ça pour des résultats invalidés en quelques heures par l’hiver », fait remarquer Sam Gonfle, dépité, avant d’embarquer pour les Seychelles. La bonne nouvelle pour la science est que les universités américaines, vidées de leurs climatologues, pourraient ouvrir de nouveaux postes dans des filières d’avenir telles que l’économie de la santé et le commerce des armes à feux.