INCIDENT A L’HÔTEL DE VILLE – NOS ÉLUS, TOUJOURS SUR LE PONT POUR LES VALEURS CLERMONTOISES
Un incident est survenu à Clermont-Ferrand vendredi 5 octobre (bien) après-midi, lors d’un buffet d’autocélébration largement mérité en l’honneur de l’Hôtel de Ville. Quelques étrangers étaient tolérés, choisis pour leur porte-monnaie leurs qualités particulières et leur savoir-vivre.
Mais un invité parisien a refusé de goûter un des meilleurs saucissons de la région, au prétexte qu’il était végétarien –le parisien pas le saucisson – et délicat de l’estomac ! On a eu beau lui assurer qu’il était bien hallal – le saucisson pas le parisien – il a persisté dans son refus malpoli, créant un froid dans l’assistance et un malaise dans le protocole. « Ça sent le fromage, non ? » aurait-il même ajouté, en plissant le nez.
Traversant la foule, Monsieur le Maire a volé au secours de la situation, avec un sens de la diplomatie bien clermontois. Il s’est approché du Parisien avec un grand sourire, lui a posé la main sur l’épaule et lui a demandé : « Tu n’aimes pas notre saucisson, mon ami ? L’odeur du fromage te dérange ? » « Monsieur le Maire, je suis sûr que tout cela est délicieux, a insisté le Parisien, mais je suis tout simplement végétarien, vous voyez. Je préfère les carottes… »
« Mais puisqu’on te dit que ce saucisson est bio, abruti ! Tu nous prends pour des paysans arriérés, c’est ça ? C’est pas parce que tu manges des carottes qu’il faut te prendre pour un grand cheval, ni parce qu’elles sont bio que ton crottin sent meilleur que le nôtre ! ».
Notre-Maire Bien-Aimé a alors soulevé l’indélicat par son col de chemise et l’a expulsé de la salle, jusqu’à la Gare à grands coups de pieds dans le derrière ! Au moins 25 kg par jambes à chaque coup de pied ! Hahaha ! Plein de clermontois ont escorté la scène et on a tous bien rigolé…
Selon le dernier communiqué de l’Hôtel de Ville, émis à 23h30 : « Nous espérons que nos amis parisiens aussi ont passé un bon moment autour des valeurs du bien vivre puy-de-dômois et que nous nous retrouverons bientôt pour de nouvelles festivités ».
Ginette Festoyeux, journaliste communication, pour le journal La Mentable.