UN PONT CREUSOIS ENTRE LA FRANCE ET LES ETATS-UNIS
Les porte-conteneurs tanguent sur une éponge géante, les plages font face à un immense horizon parfumé de noisette, les côtiers sont abasourdis.
« J’ai cru vivre un cauchemar. Mais j’ai rapidement dû me rendre compte que tout ceci était réel » raconte Jocelyne Prudondon, habitante de Saint Prignon sur la Hague.
Le drame trouve ses origines lors d’une soirée bien arrosée à Clermont-Ferrand, lors d’une simple discussion animée entre deux amis sur la qualité des pâtisseries présentes sur la table.
Le premier, un auvergnat natif de Rochefort Montagne, a vanté le « grégorien d’Orcival », une spécialité peu connue , prétextant que ce petit gâteau battait facilement le célèbre « gâteau creusois », à base de noisette. Mais son vis-à-vis, un limousin originaire de Guéret, l’a fortement raillé et a insinué que le célèbre « Grégorien d’Orcival » n’était qu’un vulgaire étouffe-chrétien. Une attaque d’autant plus sournoise que les deux gâteaux trouvent des origines religieuses.
Un gâteau en Nouvelle-Zélande
La discussion s’envenimant, l’auvergnat a lancé son grégorien d’Orcival au visage de son ami. La « grégorien », selon des témoins, n’aurait pas trouvé sa cible et aurait percé la croûte terrestre, pour ressortir au niveau du village Hobbit en Nouvelle-Zélande (AFP). Quant au gâteau creusois, le limousin l’aurait violemment jeté, mais par ricochet sur le Puy-de-Dôme, ce dernier se serait abîmé dans l’océan avec le destin que l’on connait. Une tragédie pour l’humanité qui permet enfin à la Creuse de faire entendre parler d’elle.