Des soldats de Vercingétorix prêts à combattre retrouvés dans les Combrailles
Des soldats au service de Vercingétorix en retrait lors de la bataille de Gergovie attendaient les ordres pour s’engager contre les troupes romaines. Ignorés pendant des centaines d’années, et sans nouvelle de la civilisation grâce à l’isolement des Combrailles, ils sont restés en alerte, sans savoir que leur chef avait été vaincu et que l’Empire romain avait disparu…
Des authentiques Arvernes encore en vie ! La nouvelle fait sensation partout en Auvergne. Des Celtes fidèles à Vercingétorix ont été découverts il y a deux jours au bord du Sioulet, sur la commune de Pontaumur, dans les Combrailles. Gilbertine Brukoinkoin est la première à les avoir trouvés. Elle en parle encore avec émoi « J’étais partie cueillir des champignons. Je me suis perdue et j’ai erré pendant plusieurs heures. Soudain, je me suis retrouvée face à des hommes à l’allure rustre. Ils parlaient une langue inconnue. Ils semblaient pourtant bienveillants, comme si j’étais l’une des leurs. Ils m’ont suivie, et je les ai amenés à Pontaumur, où ils ont commencé à prendre peur.
Quelques incidents mineurs
Les Arvernes ont décapité deux gendarmes et détruit la mairie, pensant qu’il s’agissait de signes de l’occupation romaine. Ils ont épargné cependant les locaux de Pontaumur. Grâce au parler de plusieurs habitants, les Celtes ont été ramenés au calme et ont accepté de rencontrer un interprète et spécialiste, en l’occurrence, l’archéologue franco-suisse Mathieu Poux qui les a convaincus de jeter leurs armes et de venir au Musée Bargoin.
On attendait Jules depuis des années !
D’après M. Poux, ces quelques soldats égarés étaient prêts à en découdre. « On attendait Jules depuis des années! » m’a dit l’un d’eux. L’archéologue reste étonné que les Arvernes n’aient noté aucun changement durant ces centaines d’années. « Quand on faisait le guet sur les collines, on ne voyait rien changer » nous a expliqué le chef du groupe, rajoute M. Poux.
Une réinsertion dans le milieu viticole ?
Afin d’aider ces Arvernes à retrouver une nouvelle vie, la Fédération viticole du Puy de Dôme propose un programme de réinsertion avec les vignerons indépendants des Côtes d’Auvergne surnommés par certains « les Gaulois ». Une idée qui pourrait faire son chemin. Plusieurs ex-soldats se sont déjà montrés intéressés.