Journalistes de La Mentable en demi-colère, journalistes en demi-grève

Le journal La Mentable est une société anonyme nominalisée coopérative à but non lucratif et à profitabilité non limitée (SANCABNLEAPNL). Ce statut relativement simple permet à ses salarié.e.s d’accéder à différents droits (privilèges, diront les mauvaises langues) : accès illimité au tramway de Bangkok, carte de fidélité chez le vendeur de merguez du coin de la place Bellecour à Lyon, place à vie au Parlement du Liechtenstein, tarifs préférentiels sur les jeux de jokari, etc. Or, l’un de ces droits est actuellement remis en cause par le Gouvernement au nom de la « bataille contre la dette ». Il s’agit de la fameuse « indemnité pounti ». Cette dernière consiste en une possibilité offerte aux bénéficiaires de transformer leur RTT en demi-tranches de pounti artisanal. Une sacrée aubaine pour les journalistes gourmand.e.s !

Or, à demi-indigné.e.s par le projet de loi qu’Edouard Philippe a transmis au Parlement la semaine dernière et qui vise à réduire de manière drastique l’accès à cette « indemnité pounti » (acquise par la lutte sous Vercingétorix), les journalistes de La Mentable ont décidé autour d’un demi de se mettre en demi-grève pour la demi-journée du 22 mars. Une demi-équipe sera donc présente dans le cortège et arborera des demi-panneaux de constestation tels que : « Saucisse partout, pounti nul… », « Pas de pounti, pas d’…! » ou encore « Macron t’es foutu, le pounti est…! ».