Poutine salue une « victoire inattendue » sous fond d’ingérence des Etats-Unis
Grâce à un taux de participation important, Vladimir Poutine a été élu contre toute attente à la tête de son pays. Une élection gagnée malgré des soupçons d’ingérence de Donald Trump.
« Je n’en reviens toujours pas. C’est une victoire inattendue », lâche tout d’abord Vladimir Poutine, larmes aux yeux sous les vivats de la foule et des militaires. Son conseiller de campagne, lui-même, a la victoire modeste. « C’est surtout le peuple russe qu’il faut remercier. Cette campagne n’a vraiment pas été facile, entre les détracteurs de l’ancien président, les tentatives d’accaparement des médias et des soupçons d’ingérence… »
Sur ce dernier point, le chef du Kremlin reste évasif. Pourtant, en Russie, il ne fait plus aucun doute que Donald Trump aurait pesé sur la campagne. Le président américain avait, on se souvient, posté un tweet polémique en janvier dernier. Yeahhhh Make Poutine Great Again! avait-il écrit (voir ci-contre), tout en suscitant de nombreuses réactions, même au sein de son propre parti.
Les agents russes soupçonnent Trump d’avoir envoyé dès février des agents secrets camouflés sous des fourrures de vison, un ouchanka (le chapeau traditionnel russe) et une bouteille de vodka. Leur but était de faire élire Vladimir Poutine en introduisant de faux bulletins Poutine dans des samovars et en gravant le nom du leader russe sur des patins à glace. Cette technique grossière aurait été contre-productive. En quelques semaines, l’ancien officier du KGB s’est retrouvé en baisse dans tous les sondages, voyant alors tous ses opposants réunis frôler la barre incroyable des 25%.
Heureusement, plus de peur que de mal pour Vladimir Poutine. Maintenant réélu, le chef d’État a annoncé dans la foulée qu’il comptait traduire devant la justice les 25% de la population n’ayant pas voté pour lui même, les accusant de complot contre la démocratie et de corruption. Ces derniers pourraient être mutés au service radioactivité de Baïkonour ou à Mayotte.