Nos astuces pour différencier un nugget et la gare de Saint-Georges d’Aurac
A première vue, il n’y a aucune différence entre un nugget de poulet pané et la gare de Saint-Georges d’Aurac, en Haute-Loire. Afin d’avoir les idées claires, nous vous proposons de vous délivrer les cinq différences majeures.
1- Il y a du monde à côté d’un nugget.
Un nugget vit rarement seul. Il a souvent pour but d’être mangé, et possède un public intéressé. Il est donc généralement entouré, au minimum d’une personne. La gare, elle, n’a plus connu aucune fréquentation depuis 1878.
2- Le nugget peut rentrer au patrimoine mondial de l’UNESCO
Il est possible que dans des décennies, l’UNESCO accorde au nugget une place au patrimoine immatériel mondial, en tant que tradition culinaire anglo-saxonne (même si le terme reste antinomique). La gare, elle ne pourra pas espérer mieux qu’une mention dans le guide du routard, dans la rubrique « Mérite d’être vue, un jour de pluie, où il n’y a rien à faire ».
3- Le nugget se mange.
On a tendance à l’oublier, mais la gare de Saint-Georges d’Aurac n’est pas comestible.
4- La gare de Saint-Georges n’appartient pas au groupe KFC.
La gare est en effet gérée par la SNCF. Si cette même société possédait l’exclusivité de la fabrication des nuggets et leur commercialisation dans les trains, les nuggets seraient jusqu’à dix fois plus petits.
5-La gare ne rentre pas dans un pain à burger
Cette théorie est cependant à nuancer, car personne n’a encore tenté de coincer la gare entre deux immenses tranches de pain à burgers. Ce scénario reste donc envisageable, notamment si un jour un artiste d’art contemporain souhaite réaliser une performance.