la Halle de Lescudilliers à Aurillac a accueilli ce week-end plus de 70 professionnels. L’occasion de définir les tendances du tatouage dans vingt prochaines années.
Pour sa seconde édition, le salon international du tatouage a décidé de frapper un grand coup. Ce dernier a accueilli plus de 70 professionnels et des milliers de visiteurs, dans l’espoir de graver dans les mémoires et sur la peau la tendance pour les années à venir. Les nombreux curieux ont notamment pu profiter des deux gravures à la mode du salon : le tatouage « Lolo Forever », avec le héros régional chevauchant un ours, ou encore le tatouage « Salers », présent surtout sur les bras ou les homoplates. A noter que les vaches Salers ont été les chouchous du salon et ont pu bénéficier gratuitement de gravures maoris.
Des tatouages rustiques et inattendus
Le salon a permis aux rares habitants du Cantal de montrer leur savoir-faire en matière de tatouage. Dans le pays du Puy Mary, le tatouage se fait avec une bûche ardente. On tatoue généralement un gros bloc massif, signe de force et de robustesse. Les Parisiens présents ont apprécié les dessins artistiques de truffade ou encore les cercles mystérieusement vides, représentants le centre-ville de Saint-Flour. A l’international, on a salué le salon, dont on attend déjà impatiemment la troisième édition l’an prochain et le nouveau tatouage déjà annoncé comme une révélation : la constellation de cœurs surmontée du message « Vincent Descoeur For Life ».