Urios : « le premier joueur de l’ASM qui se blesse, je lui casse les couilles ». Le nouvel entraineur fait une entrée volcanique
A peine arrivé, le nouvel entraineur de l’ASM s’est déjà fait remarquer. En conférence de presse, Christophe Urios a prévenu qu’il démolirait les blessés.
L’ancien entraineur de Bordeaux-Bègles est arrivé à Clermont cette semaine. Pour sa première conférence de presse en tant qu’entraineur de l’ASM, Christophe Urios n’a pas eu sa langue dans sa poche. Il a en quelques mots imposé son style et prévenu les joueurs que le temps n’est plus à la rigolade. « Cette équipe de feignasses n’est pas capable de défendre face à des nains. Elle a sacrément intérêt à se bouger le cul », a-t-il commencé. Pour lui les choses sont simples : « Ça sera tolérance zéro. Ici on doit jouer au rugby, pas se trainer comme si on avait bouffé quinze kilos de truffade ».
Dégommage en règle
Christophe Urios s’est montré particulièrement offensif sur la bonne tenue de ses joueurs : « Le premier qui se blesse, je lui casse les couilles », a-t-il déclaré. « J’en ai marre de ces équipes en mousse où il y a plus de joueurs à l’infirmerie que sur le terrain. J’en ai rien à foutre. La prochaine fois, les mecs iront se battre sur la pelouse, même s’ils sont sur un brancard ». Devant de telles déclarations, les journalistes et les joueurs sont restés silencieux. Urios a enfin précisé « qu’il défoncerait les abrutis » qui croient encore que le rugby se jouent au pied ou en contournement. Pour lui, la stratégie est simple : « On les explose devant et on roule sur tous les mecs en face ». Un jeu d’avants peu imaginatif est donc attendu. Il sera sans contexte l’ancien jeu du Castres Olympique qu’entrainant autrefois Urios. Une stratégie, rappelons-le, gagnante et qui pourrait bien faire remonter l’ASM au classement, à moins que les joueurs ne s’enfuient.