Ouverture du premier salon international du gode à La Godivelle
La petite commune de la Godivelle, dans le Cézallier (Puy-de-Dôme), inaugure aujourd’hui le premier salon international du gode.
Contre la volonté de ses habitants et du maire, le premier grand rassemblement international dédié au godemichet débute à La Godivelle. Les organisateurs ont pris un malin plaisir à associer le nom du jouet sexuel avec cette petite commune tranquille. Ce salon haut en couleurs devrait s’achever en fin de semaine prochaine. Plus de 10 000 personnes sont attendues. Des tentes ont été plantées un peu partout, rompant le calme ordinaire des lacs d’En-Haut et d’En-Bas. Un chapiteau de plus de 2000m² a été dressé et s’impose dans le paysage.
Une méprise qui ne passe pas
L’origine de ce salon vient d’une méprise de madame la maire, Jocelyne Mansana, qui cherchait à organiser un salon du godet en bois, un petit récipient proche d’un gobelet. Une erreur de lecture sur internet et c’est le drame. Mme Mansana contacte l’entreprise Jack Rabbit, basée à Amsterdam. Aussitôt c’est l’emballement. Assez sourde, Mme Mansana ne comprend pas toute la teneur de l’échange et accepte l’organisation d’un salon du gode. Dès que la nouvelle se fait jour, les habitants sont furieux. « Mais c’est vraiment n’importe quoi ! Pour qui allons nous passer ? », s’emporte Alain Broucheton, un fermier dépité par la nouvelle.
Oh my gode
Le slogan du festival « Oh my gode » a semble-t-il attiré les curieux. Surtout, les Auvergnats se sont amusés de la nouvelle et se rendent depuis quelques jours dans la petite bourgade pour prendre des photos des préparatifs. « C’est vraiment marrant. Cette commune de quelques dizaines d’habitants se transforme en salon pour des objets sexuels. Quel destin ! », s’amuse Alphonsine Grusgru, de Romagnat. Quand on lui demande si elle participera au salon, celle-ci hésite. « D’ordinaire, je viens ici pour la randonnée. Mais bon, il faut bien aussi ramener des spécialités locales », conclut-elle.