Haute-Loire : Face la hausse des délations, des résistants se réunissent à nouveau au Mont Mouchet
Confinement oblige, certains préfets de France ont incité leurs concitoyens à dénoncer leurs voisins ou tout habitant qui venait à contrevenir aux règlements. Face à la hausse croissante des délations, encouragée par le don de stickers « Bons Points Lallement », une résistance s’est organisée au mont Mouchet.
On n’avait plus vu cela depuis 1944. Des résistants se réunissent à nouveau au Mont Mouchet pour braver le confinement et préparer la contre-offensive face à la hausse des délations. « Tout le monde dénonce tout le monde, c’est devenu n’importe quoi », raconte Fernand, tout en nettoyant un tromblon hérité de son arrière grand-père. Les dénonciations sont devenus monnaie courante. Elles ont excédé tous ceux réunis sur le massif. Albertin Doudou narre une délation récente : « Une habitante a appelé la police pour signaler que son voisin allait dehors une deuxième fois pour sortir les poubelles. La police a fait payer au malheureux 135€ et l’a traité de grosse merde irresponsable. » Face à ce qu’ils jugent des mesures liberticides, les résistants s’organisent.
Faire avaler des Bons Points Lallement
Certains ont déjà du affaire à la rébellion. Raymondine Foingue a été capturée. Devant nos journalistes, les résistants lui font avaler une trentaine de stickers Bons Points Lallement et font exploser son caniche à la dynamite, avant de la libérer. « Nous devons réaliser des gestes forts. Il est hors de question de tuer qui que ce soit, mais on veut par contre que les délateurs ne recommencent pas », explique Albertin, en vidant un verre d’alcool de poire de contrebande. Pas sûr cependant qu’une telle insurrection soit bien vu. L’Etat a décidé d’envoyer l’armée au Mont Mouchet pour déloger les résistants, à conditions de trouver des délateurs qui signalent leur cachette…