Haute-Loire : Un habitant découvre un lien entre le progrès et le journal Le Progrès
Un habitant du Puy-en-Velay a pour la premier fois trouvé un lien entre la notion de progrès et le journal local Le Progrès.
Un lecteur régulier du journal Le Progrès, âgé de 84 ans, est devenu le premier homme à découvrir un lien entre le journal Le Progrès de Haute Loire et la notion de progrès, pourtant à première vue antinomique. Pendant des années, l’individu a épluché tous les sujets, à priori tous ancrés dans le monde rural du XIXème siècle. « Je lisais et les titres se ressemblaient : Fête du foin à Allègre, Tirage de galette des rois à l’EHPAD du Monastier, Ginette obtient 5€ de bon de fidélité Casino... » L’homme se pose calmement dans son fauteuil et poursuit : « Je ne voyais pas le moindre progrès, simplement la monotonie d’une vie rurale fade et morne ». Il va même plus loin « A vrai dire, je n’ai jamais cherché à faire le lien entre le titre du journal et le progrès, c’était un non sens ».
Un article salvateur sur le téléphone
C’est un soir de novembre, alors qu’il s’ennuyait profondément, que l’homme tombe sur un article sur l’utilisation des téléphones portables dans les musées du Puy-en-Velay. « C’est article a sonné comme une révélation pour moi. Il y avait un lien avec une technologie avancée et une activité courante de la grande ville ». Aussitôt, le lecteur s’emballe. « Franchement, je ne sais pas si utiliser un téléphone dans un musée est vraiment un progrès… Mais pour la première fois, je voyais que le journal faisait un lien avec un objet inconnu qui incarnait la modernité ». Bouleversé, l’homme voit le journal sous un nouveau jour. Il cherche presque à se rassurer en relisant les autres articles et voir s’il ne s’est pas trompé. « C’est l’exception qui confirme la règle. Cet article était un peu un OVNI. Au fond je suis un peu rassuré. Lire les recettes de gâteau de Tatie ou savoir que les bancs du parc de Blavozy ont été repeint offrent aussi un réconfort naturel. L’immobilisme, c’est rassurant », conclut-il.
