Cantal

Cantal : Faute de moyens, une école propose des cailloux à la cantine

Dans le Cantal, terre reculée et sans moyens, les écoliers doivent manger des cailloux à la cantine.

Dans le Cantal, les rares écoliers font face à un quotidien complexe et de plus en plus rude à l’approche de l’hiver.  A Saint-Flour, chaque matin, Siméon prend son cartable et parcoure dix kilomètres à pied pour rejoindre l’école la plus proche. Là bas, quatre autre élèves l’attendent. Ils sont encadrés par René, agriculteur, réquisitionné comme enseignant faute de personnel. Dans une salle non chauffée et sans électricité, les élèves apprennent les rudiments de la vie rurale. Puis vient à midi le temps craint du repas, où l’on doit manger ce qu’il y a…

Des cailloux pour une santé de fer

Faute de budget, l’école propose une cantine familiale, avec un plat unique : le caillou. « C’est un peu rustique à premier abord, mais il y a de la diversité. On a des dizaines de variétés de cailloux », explique René, qui est aussi réquisitionné comme cantinier. L’homme travaille dur et sert au mieux les jeunes. « J’ai du mal à les croquer et les avaler, mais je mange la même chose à la maison, je commence à prendre l’habitude », répond timidement Siméon.Et dans le Cantal, les locaux l’assurent, le caillou donne une santé de fer. Les Cantalous restent ainsi une population forte comme un roc, même s’ils regrettent parfois ne pas avoir accès à des technologies avancées comme le feu, pour au moins se cuire un morceau de viande…

2 commentaires

  1. C’est vraiment pas intelligent
    On se moque des cantalous. Peut-être n’y avait vous jamais mis les pieds ? Leurs infrastructures, leur mode de vie sont beaucoup plus avancées que chez vous  » les bobos « . Allez au restaurant à St Flour ,vous m’en direz des nouvelles.

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