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Justice : Des néo-ruraux Parisiens parviennent à faire interdire les cloches des Salers du Cézallier

Des néo-ruraux Parisiens sont parvenus à faire interdire toutes les cloches des vaches du territoire du Cézallier, en raison de leur nuisance sonore.

Il y a un an, un jeune couple Parisien venait de revendre sa star-up et plaquait tout pour s’installer à Allanche, dans le Cézallier. Adèle et Gabriel Martin restent modestes et achètent une ancienne ferme réaménagée en loft de 800m², avec douze hectares de terrain. Une vie agréable et sans heurt semble se profiler, mais hélas, ils sont rapidement assaillis par le tintement atroce des cloches des vaches alentours. « C’était épouvantable. Entre mai et octobre, on ne peut plus apprécier le calme. Il y a toujours ce bruit sinistre, c’est un cauchemar », raconte Gabriel.

Interdire la fête de l’estive

Rapidement, le couple entame une procédure en justice pour faire interdire les vaches à cloches dans le périmètre du Cézallier. « On n’est jamais trop prudent. Parfois, on entendait une cloche à vingt kilomètres ». Surtout, les Parisiens insistent lourdement sur l’interdiction sur la fête de l’estive, un rassemblement barbare où des sauvages font défiler des vaches dans les rues. Heureusement, la justice a pris acte de ces plaintes et reconnu la nuisance sonore. A partir du 1er juillet, aucune vache équipée de cloches ne sera autorisée dans le Cézallier. La fête de l’Estive ne sera pas reconduite. Une victoire déterminante pour le couple. « On se sent rassuré. On va pouvoir écouter Florian Pagny chez nous sans être dérangés ». ont-ils conclu.

 

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