Originaire de haute-Loire, C. Grolet moqué pour son gâteau « le RN88 », jugé cher et peu valorisant
Le chef pâtissier du Meurice, star des réseaux, a été dézingué par les critiques suite à la sortie de son gâteau basique « le RN88 » à 150€.
Avec une base de 85% de génoise, un chocolat simple et peu de matière grasse, on ne peut que s’étonner du nouveau gâteau six parts « Le RN88 » à 150€ de Cédric Grolet. Le chef pâtissier a souhaité rendre hommage à la route nationale RN88 en Haute-Loire, qui fait le lien entre Le Puy et Saint-Etienne et qui se trouve régulièrement en travaux. On y voit notamment des petites pelleteuses en plastique pour enfant pousser des morceaux de gâteaux volontairement effondrés. Si le clin d’oeil parait amusant, il n’a pas faire rire les locaux, et les Parisiens n’ont pas trop digérés le prix, surtout quand on sait que le prix de revient du produit est estimé à autour de 12€.
« Je suis un grand artiste »
Cédric Grolet a tenu à se défendre sur les réseaux sociaux et ne s’est pas démonté. « Je suis un grand artiste, les gueux de Haute-Loire ne sont pas assez civilisés ni assez riches pour comprendre la véritable valeur de mes créations », a-t-il lancé sur Twitter. Mais à quelques centaines de kilomètres de là, la part de génoise ne passe pas. « Mais il se prend pour qui ? C’est clairement du foutage de gueule. Je vais pas acheter et manger cette merde qui évoque des heures d’embouteillages ! » s’emporte René. A Paris, on reste également dubitatif. Marie-Odile de la Vilardière est une habituée du magasin : « Le prix est tout doux, je n’ai rien à dire. Mais le produit manque d’élégance, je ne puis qu’exprimer une pointe de décontenance », avoue-t-elle.
Désavoué, Cédric Grolet pourrait se pencher prochainement sur une autre création de compensation : le panoramique des Dômes, une sorte de buche blanche instable difficile à couper. Cela sera-t-il suffisant ?