Thiers : Malgré l’absence de décoration, la ville remporte le prix Halloween de la cité la plus terrifiante
La commune de Thiers a remporté le prix international « Halloween » de la ville la plus terrifiante, et ce, sans aucune décoration.
Chaque année, un jury international récompense la ville du monde la plus terrifiante lors de la journée d’Halloween le 31 octobre. Cette année, c’est la commune de Thiers, dans le Puy-de-Dôme, qui a remporté le titre. Elle a devancé les villes d’Harrisburg (Pennsylvanie) et de Galway (Irlande). Petite nouveauté, c’est la première fois que la ville qui remporte le titre n’a aucune décoration. « L’absence de décor sublime l’horreur naturelle des lieux. C’est très impressionnant. Dès que la nuit tombe, on navigue dans une sensation de malaise et de terreur », a expliqué le président du jury. Preuve de l’ambiance pensante, même à l’aurore du 31, les habitants étaient terrifiés.
Halloween toute l’année
Le prix a été décerné un peu plus tôt cette année. Il est d’ordinaire donné le 31 à minuit. Mais le jury a reconnu que la cité méritait de longue date la récompense. « Elle est juste incroyable. Elle va rester comme çà toute l’année. C’est un vrai décor de cinéma. On adore », explique une touriste américaine venue pour l’occasion. La ville de Thiers, gagnante malgré elle du concours, s’est réservée de délivrer tout commentaire. « On comprend que les élus soient gênés. Mais franchement, notre ville ne fait pas si peur que ça. Je trouve que c’est un peu exagéré », confie une riveraine. Il faut en effet reconnaitre qu’en dehors des habitats délabrés, des rues désertes, des vieilles pierres poussiéreuses et des gens qui se promènent avec des couteaux, la commune n’a vraiment rien d’inquiétant.
Et encore vous avez oubliez les drogués, les dealers, les alcooliques, les coups de Kalachnikov, les psychopathes, une faune des plus variées on pourrait y tourner un Resident Evil sans souci les acteurs sont sur place 😅
Amusant commentaire. J’ai vécu à Thiers de 1964 à 1974. Cette cité médiévale a gardé un certain cachet. Les poussières des usines de couteaux flottent dans l’atmosphère avant de se déposer sur les murs des habitations, c’est surtout cela qui donne une allure misérable à la ville. Ici tout le monde a du travail. Les fainéants ne sont pas des Bitords. Les Thiernois sont des gens accueillants et aimables. Ils ont une origine marseillaise qui remonte au moyen-âge, lorsque les premiers couteliers sont venus s’installer sur le torrent La Durolle propice aux roues à aubes. En rigolant, je dis qu’un Thiernois ne se baisse jamais pour ramasser un couteau perdu. Qu’en ferait-il alors qu’il en a en quantité chez lui ?
Ce n’est pas du délabrement, c’est un décor pour la réappropriation d’un paysage de friche industrielle, pour se fondre dans l’univers du roman de Georges Sand.
Thiers, Gaza, Montluçon, Saint Eloy les Mines, Thionville, les villes jumelles 🙂