Les fortes chaleurs dans le Puy-de-Dôme ont fait monter le Temple de Mercure de trente mètres depuis le sommet du volcan.
En quelques jours, le thermomètre est monté rapidement jusqu’à 39°C dans le Puy-de-Dôme. Ces fortes chaleurs ont irrémédiablement fait monter le Temple de Mercure d’une trentaine de mètres dans le ciel. Le béton a même commencé à fondre. De loin, l’édifice semble désormais s’apparenter à une barre d’immeuble new-yorkaise (ce qui diffère cependant peu de la version antérieure). Le Temple devrait continuer à monter dans les prochains jours, avant enfin théoriquement de descendre la semaine prochaine façon puzzle.
La barre très haute
Le Temple de Mercure est soutenu dans sa montée par une barre rouge très haute qui porte à elle seule tout l’édifice. Semblable à un thermomètre géante, il est même possible de la distinguer depuis les Monts du Forez. Les visiteurs curieux peuvent s’en approcher mais ils ne peuvent la toucher au risque de se brûler. Sigismond, touriste de passage, reste admiratif : « Cela donne un réel cachet à l’ensemble. Comme il est perché dans le ciel, le Temple semble désormais moins moche qu’il ne parait sur les photos », reconnait-il.
Mais au-delà de l’aspect simplement esthétique, les scientifiques annoncent déjà que le Temple, vers 2050, pourrait monter jusque dans l’espace, et devenir, à son image, une future station spatiale futuriste. Une reconversion finalement réussie, qui aura pris le temps nécessaire.
