Détruite, la Muraille de Chine à Clermont sera remplacée par une barre d’immeuble futuriste de 210 mètres de haut
La barre d’immeubles de la Muraille de Chine à Clermont-Ferrand a été détruite pour être remplacée par une barre encore plus grande.
Depuis des années, les Clermontois attendaient ce moment. La muraille de Chine a enfin été détruite, soufflée à l’explosif et balayée par des dizaines de camions de chantier. Mais ce que les locaux savent moins, c’est qu’elle sera remplacée par une nouvelle barre d’immeubles futuriste de l’artiste et architecte moldave Foutaj Deguel d’une hauteur de 210m. Celle-ci deviendra le monument le plus visible de toute la ville, et sera visible depuis toutes les chaînes de montagne environnante et probablement même depuis l’espace.
Un édifice pour loger… cinq élus
Ce bâtiment sera doté de 8 325 logements locatifs, mais les prix annoncés restent élevés : 5000€ par mois pour le moins cher, étant donné le standing proposé (des F5 luxueux avec bar intégré et jacuzzi). Pour l’heure, seulement cinq élus de la région et du département ont réservé leur place, mais personne ne se bouscule au portillon. Du côté des locaux, c’est la soupe à la grimace. « C’est clairement du foutage de gueule », s’emporte Nadinette Fruton, qui vit à Saint-Jacques. « En plus, on nous a dit que les travaux dureraient six ans et que le tramway serait fermé… » Une page se tourne donc pour en ouvrir une autre, mais pas sûr que les Clermontois apprécieront celle-ci.