L’édition 2022 de la plus longue émission télévisée redémarre pour trois jours. Et grande nouveauté, les scientifiques ont enfin admis que vivre dans le département de l’Allier était une pathologie aux graves conséquences.
Les presque 336 000 habitants sont soulagés. Leur déficience devrait prochainement être traité par la médecine et, probablement, pris en charge par la Sécurité Sociale. « Il y a quand même une reconnaissance officielle de la communauté scientifique internationale pour ces cas là », explique le professeur Eugène-Didier Trugeon, laborantin à l’origine de la classification de la maladie et habitant de Moulins. « Vous avez différents variants portant les noms des lieux de résidences des malades, ainsi que les symptômes. Vieillissement accéléré, perte de goûts (mais absolument tous, même l’humour ou l’orientation !), dégénérescence des muscles de la mâchoire vous empêchant de vous exprimer intelligiblement… Ah mais faut pas croire, y a eu du boulot pour faire reconnaître tout ça ! »
Des habitants soulagés
A Marcillat-en-Combrailles, par exemple, Huguette-Simone reprendrait presque goût à la vie. Elle qui est la plus jeune nonagénaire (seulement 96 hiver, d’après elle), s’est remise à presque espérer un avenir meilleur. « C’est surtout pour la jeune génération qui ça sera utile », affirme-t-elle. « Avant on pouvait pas justifier pourquoi on était grincheux, acariâtre et tout ça. Maintenant y a peut-être une possibilité de se faire soigner ? » Un traitement médicamenteux sera bientôt à l’étude, certainement à base de molécule d’aligot et de gentiane.