Pole Dance : pour attirer plus de monde à son club, René met la barre très haute
René, natif de La Bourboule, dans le Puy-de-Dôme, a décidé de créer son propre club de pole dance. Reportage.
René se présente à nos journalistes. Bourrue, la barbe de quatre jours, les cheveux en pagaille, la cinquantaine. Il fait 3°C mais il est vêtu en marcel. Rien ne laisse présager que cet homme a créé le premier club de pole dance de La Bourboule. « D’ordinaire, on dit que c’est plutôt pour les nanas dans les boîtes de strip-tease, mais tout ça c’est de la connerie », lance-t-il sans concession, avant de nous proposer une planche de charcuterie.
De plus en plus de fans
Afin de contrebalancer cette mauvaise image érotique du pole dance, René a mis la barre très haute. « Je voulais mettre en érection un autre modèle, et mettre un peu à nu cette activité, trop souvent déconsidérée », confie-t-il. Son secret ? Essayer d’attirer un public plus âgé, à la recherche de sensation. Ainsi, il est parvenu à conquérir plusieurs membres de l’EHPAD du grand Megnaud, à la Tour d’Auvergne. Il compte de plus en plus de fans, à l’instar de Robert, 81 ans : « Je m’éclate, c’est une seconde jeunesse », lâche-t-il, enthousiaste.
A ce jour, René compte 17 membres. Le début du succès ? L’organisateur songe déjà à organiser un concours local, voire régionale. Et si à l’avenir le Pole Dance supplanterait le rugby et l’ASM comme sport de coeur des Auvergnats ?