Notre top dix des dictons auvergnats trop méconnus
La Mentable vous propose aujourd’hui la découverte de dix dictons auvergnats méconnus, sombrés trop rapidement dans l’oubli, à l’instar des Combrailles.
1- « Quand le bourbonnais se rend à Montluçon, il a vraiment l’air d’un con ». Cette expression datée du XVIIIème siècle daterait en réalité de plus longtemps. Largement répandue en Auvergne, elle est encore utilisée aujourd’hui même si aujourd’hui les locaux tendent plus à remplacer Montluçon par Commentry
2- « Méfie toi de ta belle-mère, surtout si elle t’offre un Saint-Nectaire ». Car c’est bien connu, les belles mères, c’est forcément fourbe et tous les cadeaux sont empoisonnés. Ce dicton aurait encore du sens de nos jours.
3- « Quand un ami a une tête de pâté aux pommes de terre, c’est forcément qu’il vient de Chausseterre » Parce que Chausseterre, c’est frontalier du Puy-de-Dôme, et que de l’autre côté, c’est la Loire, une terre de bouseux.
4- « Quand mamie met papi dans le four, l’hiver sera froid à Saint-Flour ». Ce proverbe ancien était répandu dans le Cantal au XIXème siècle. L’absence d’habitant à Saint-Flour a finalement fait disparaitre ce dicton.
5- « Si tu bois l’eau de l’Allier, diarrhée avant la fin de l’année ». On le sait, l’eau de l’Allier, surtout près des pâturages, n’est jamais de grande qualité. A l’époque, seuls les habitants de l’Allier étaient assez fous pour la boire.
6- « Les habitants de Thiers ne font pas les choses à moitié » Et heureusement qu’ils n’ont pas eu la visite d’Adolphe Thiers
7- « Enfants abandonnés en septembre, cèpes en novembre ». Abandonner ses enfants avaient l’avantage de réduire les dépenses mais aussi de produire un excellent terreau dans les bois.
8- « Çà sert à rien que j’me foule, autant péter dans le Puy des Goules ». A l’époque, le Puy des Goules était un lieu de réunion des locaux pour se dégazer. Il s’agissait souvent de travailleurs des mines de charbon qui n’avaient au fond pas réellement grand chose d’autre à faire.
9- « Être fin comme un pneu Michelin ». Cette expression très ironique caractérisait souvent les habitants gras de Clermont-Ferrand. Elle fut remplacée plus tard par « face de bibendum ».
10- « Si tu veux te faire sucer la bûche, va à Freycenet La Cuche » Ce dicton d’un incroyable manque de subtilité est cependant très caractéristique du monde paysan, où il fallait bien se divertir.