Scandale : L’Aveyron prétend encore avoir inventé l’aligot. L’Auvergne use de la menace nucléaire.
Depuis que l’Aveyron a déclaré la guerre à l’Auverne en s’affichant comme terre natale de l’aligot, des mesures de rétorsion se multiplient.
Arnaud Viala, le président du Conseil départemental de l’Aveyron, a déclaré hier après-midi, au nom de plusieurs collectifs et associations aveyronnais, que l’aligot était bien une recette purement aveyronnaise, nourrissant ainsi l’idée que le Cantal n’était pour rien dans l’invention de cette célèbre préparation. Aussitôt, les Auvergnats, et essentiellement les Cantaliens, ont crié au scandale. De nombreux élus et citoyens ont aussitôt annoncé des mesures de rétorsion contre l’Averyon et le ton monte dramatiquement depuis quelques heures.
Menace nucléaire sur Rodez
Certains préfets, et notamment celui du Cantal, n’ont pas exclu que si l’Aveyron ne retirait pas ses propos, l’arme nucléaire pouvait être déployée sur Rodez et ses douze habitants. De son côté l’Aveyron entend bien se protéger et pourrait envoyer des troupeaux de vaches sauvages Aubrac sur le sud du Cantal, et lancer des pommes de pin. Rien ne semble freiner l’escalade de menace. L’ONU a annoncé l’ouverture d’une réunion de crise avec ses membres dès demain.
La Lozère en embuscade
Ce département et ses quatre habitants restent pour le moment en marge des tensions entre les deux territoires, mais attention. En effet, si les deux parties venaient à se neutraliser, la Lozère pourrait tenter de s’imposer et d’à son tour revendiquer la paternité de l’aligot. Dédé, l’un des chefs de file, ne cache pas ses ambitions et cherche du positif dans le conflit à venir : « On sait tous ici que l’aligot est né à Mende. Mais on préfère rester silencieux. Si l’arme atomique rase le Cantal et l’Aveyron, de toute façon, il ne restera plus que nous pour en fabriquer… »
Les deux belligérants possèdent la Tome!